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dimanche, décembre 17, 2006

Un "11sept like" en Inde ? Le 13 décembre 2001

Un homme seul, Mohamed Afzal, va payer les crimes d’un État
Le 13 décembre 2001, le Parlement, à New Delhi, sanctuaire de la démocratie indienne depuis 1947, était attaqué.
L’événement star, avatar indien du 11-Septembre, a une répercussion immédiate sur la vie de plusieurs millions de personnes, vivant paisiblement sur le sous-continent.
Outre qu’Il faillit provoquer un blitzkrieg nucléaire entre l’Inde et le Pakistan, son actualité brûlante, en février, mars 2002, entraînait des pogroms au Gujarat, d’une ampleur inégalée depuis la Partition.
Plusieurs milliers de personnes dont le seul malheur est d’être né musulman et pauvre, à l’intérieur du pays, étaient massacrés par la police et les hordes criminelles du Bharatiya Jana Party.Par égard envers « la plus grande démocratie au monde », l’ONU continue à être aveugle et sourd dès lors qu’on évoque cette période…Rares sont les journalistes qui relient l’attaque du Parlement, l’engagement discret de la Royal Indian Navy, auprès des forces de l’OTAN, la possession d’armes de destruction massive et les pogroms au Gujarat.Tout juste parlent-ils du Cachemire…Pour les ambassades, l’attentat du 13 décembre, à New Delhi, est simple : il s’agit d’une réponse à la Libération américaine de l’Afghanistan.
Or, en matière de guerre secrète et de terrorisme, les choses ne sont pas exactement ce qu’elles paraissent…
Des faits extraordinaires comme l’attaque du Parlement indien ou l’assassinat spectaculaire de toute la famille royale, au Népal, le 1er juin 2001, doivent être examiné sous toutes leurs coutures, dans la durée, et à la lumière de toutes leurs retombées.
Tout laisse à penser, aujourd’hui, que l’attaque du Parlement, comme le génocide du Gujarat en février, mars 2002, leur organisation, gestion et exploitation, est l’œuvre d’un gouvernement indien, allié aux Américains, jouant la carte de la Terreur.Rappel des faits, documents et analyses.Cet article est dédié à l’honneur du Cachemire blessé, à Mohamed Afzal, impliqué malgré lui dans l’attaque du Parlement de l’Union indienne.
Condamné à mort pour raison d’Etat, l’homme attend sa pendaison à la prison Tihar de Delhi.Je remercie Arundhati Roy, auteur du célèbre « Dieu des petits riens » : son article « And his Life should be extinct », paru le 30 octobre 2006, dans le magazine indien « Outlook », a servi de canevas à mon étude.
Rappel des faits, documents et analyses.
HIMALOVE

NOUVELLE DEHLI, 13 DÉCEMBRE 2001.
Le Parlement indien est en pleine session d’hiver.
Le gouvernement de Atal Behari Vajpajee, dirigeant une coalition, New Democratic Alliance, semble en proie à un énième scandale de corruption…À 11 heures 30 du matin, 5 hommes fortement armés, bardés d’explosif, vêtus de la combinaison des Black Cat (1), à bord d’une voiture officielle du ministère de l’Intérieur (2), une Ambassador de couleur blanche, forcent les portes de l’enceinte de la Lok Sabha, le Parlement indien.Pris à partie rapidement par la garde, Center Reserve Police Force, les commandos bondissent hors de leur véhicule et ouvrent le feu, de manière indiscriminée, sous l’œil des caméras*.

*IMPORTANT : le rôle des caméras, dans cette affaire, est essentielle, car leurs images (3) mêlées à une fiction, produite par une chaîne privée, établissent la réalité des faits ; et sont projetées, à la télévision, en mai 2002, juste avant la confirmation des peines, infligées aux présumés organisateurs de l’attentat.Le documentaire, produit par la chaîne Zee TV, s’intitule « December 13th ; The Truth based on the police chargesheet »…
Selon la représentation donnée par la presse : dans la fusillade du 13 décembre, tous les assaillants arborant un faux drapeau sont tués ; huit membres de la sécurité et un « mali » (jardinier) périssent dans les jardins.Les hôpitaux donnent le chiffre et les noms de 15 blessés dont un photographe de presse.À en croire la police (Special Cell of Delhi), les corps des terroristes abattus ont suffisamment d’explosif sur eux pour faire sauter le symbole de la Démocratie et de munitions pour tenir tête à un bataillon.

Curieusement les kamikazes, morts, revêtus de l’uniforme ennemi, laissent derrière eux une rivière d’indices: armes aux numéros non limées, portables, numéros de téléphone, cartes d’identité, photographies, paquets de fruits secs afghans et même une lettre d’amour…
etc etc etc....
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