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mardi, décembre 05, 2006

Un vrai journaliste indépendant parle.. ENFIN


L'article date du 29 juillet mais il est clair net est précis:

Omerta sur le 11 septembre 2001
A l'heure où l'imminence de la sortie du dernier film d'Oliver Stone, le 9 août aux Etats-Unis (et le 20 septembre en France) - vous pouvez en visionner ici la bande-annonce - fait à nouveau parler des événements du 11 septembre 2001, force est de constater, presque cinq ans après, qu'il règne à leur propos dans les médias un véritable terrorisme intellectuel.
Toute réflexion critique, toute enquête factuelle sur le 11 septembre se voit aussitôt accablée de l'épithète de "conspirationniste" et ainsi promptement disqualifiée. Or, le fait que certaines théories hautement fantaisistes aient circulé - merci Thierry Meyssan ! - ne devrait pas suffire à discréditer ainsi toute recherche sur le sujet. Carlo Revelli, fondateur d'Agoravox, a ainsi publié récemment un article à propos d'un livre dont la version française est sortie en avril dernier dans un silence assourdissant, Comment le Djihad est arrivé en Europe. Son auteur, Jürgen Elsässer, est un historien et journaliste allemand spécialiste des Balkans, ancien rédacteur en chef du quotidien Junge Welt, au travail unanimement respecté. Que nous apprend son ouvrage? Une synthèse de son propos est en ligne sur le site d'Elsässer : "L'alliance " afghane " entre les États-Unis et les moudjahiddin a écrit une nouvelle page de son histoire dans les Balkans, et il n'y a rien d'étonnant à ce que les plus importants suspects du 11 septembre y aient vécu leur baptême du feu. (...) ce n'est que grâce aux influences occidentales que les courants musulmans modérés, qui y détenaient le pouvoir, ont pu être écartés au profit des partisans de la Guerre sainte. (...) le poids militaire des guerriers de Dieu était faible jusqu'à l'élection de William ("Bill") Clinton à la présidence des États-Unis en 1993, cependant que leur équipement s'organisait grâce à l'Iran, l'ennemi de toujours. Les services secrets américains ont vigoureusement bâillonné les officiers des Nations Unies qui critiquaient ces entorses à l'embargo international sur les armes. L'entreprise mercenaire MPRI y a joué un rôle prépondérant sur mandat du Pentagone avant de prendre le contrôle de l'armée bosniaque dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de Dayton en 1995. Au lieu d'écarter les guerriers de Dieu, comme l'expliquent les légendes dorées de Washington, MPRI a engagé les combattants les plus capables et les a formés en Albanie, qui était à l'époque sous la coupe des hommes de confiance de ben Laden (...) on peut se poser la question de savoir si al Qaïda existe bel et bien ou si ce n'est pas un concept de propagande qui fait partie de la politique étrangère américaine, puisque plusieurs des terroristes en chef sont fortement soupçonnés de travailler aussi pour les services secrets occidentaux. Cela concerne aussi les principaux suspects des attentats du 11 septembre, et en particulier les deux cerveaux présumés de l'affaire." Voilà tout de même des éléments qui auraient dû rencontrer davantage d'écho médiatique !
Jean-Pierre Chevènement : "une mine de révélations"Surtout en France, dans la mesure où la préface de l'ouvrage a été écrite par rien moins qu'un ancien ministre de l'Intérieur, en l'occurrence Jean-Pierre Chevènement. Qui n'y va pas avec le dos de la cuiller pour en vanter les qualités. Il parle en effet d' "une mine de révélations" et écrit : "Les attentats du 11 septembre 2001 à New-York, de Madrid le 11 mars 2003, et du 7 juillet 2005 à Londres, font tous émerger des personnages qui, à des titres divers, ont été des vétérans des guerres de Bosnie. Il semble qu’il s’agisse là de connexions si gênantes qu’il faille absolument les taire ou les dissimuler." Et de fait, on n'en parle pas. L'auteur de ce livre si dérangeant a accordé une interview à la journaliste suisse Silvia Cattori, publiée par exemple sur Bellaciao, où il tient des propos proprement renversants : "Tous les grands attentats, à New York, à Londres, à Madrid, n’auraient jamais eu lieu sans le recrutement par les services secrets américains et britanniques de ces djihadistes à qui l’on attribue les attentats. (...) Les informations que j’ai collectées à de multiples sources démontrent que ces djihadistes sont des marionnettes entre les mains de l’Occident et non pas, comme on le prétend, des ennemis." Un autre passage de l'interview projette un éclairage nouveau sur l'actuelle crise au Proche-Orient : "Immédiatement après le 11 septembre, un certain nombre d’agents israéliens ont été arrêtés aux États-Unis. Ils étaient présents sur les lieux où se préparaient les attentats. Il y a des analystes qui disent que c’est là une preuve qu’Israël était directement impliqué dans ces attentats. Mais cela pourrait également signifier autre chose. Il se pourrait que ces agents observaient ce qui se passait, qu’ils étaient au courant que les services secrets américains soutenaient ces ‘terroristes’ dans la préparation de ces attentats, mais qu’ils garderaient leur savoir pour s’en servir au moment opportun, et pouvoir exercer un chantage le moment venu : ‘Si vous ne soutenez pas davantage Israël, nous allons livrer ces informations aux médias’. Il y a même une troisième possibilité, à savoir que ces espions israéliens voulaient prévenir les attaques mais ont échoué. En ce moment, nous savons seulement que ces types étaient sur place et qu’ils ont été arrêtés. Des investigations supplémentaires sont nécessaires." Quel rapport donc entre le Mossad et le 11 septembre ? Une autre question qui mériterait d'évidence un approfondissement ! Encore une fois, soulignons qu'Elsässer n'a rien d'un hurluberlu conspirationniste...
Aucune preuve contre Ben Laden !Carlo Revelli relève aussi qu'il n'existe aucune preuve de l'implication de Ben Laden dans les attentats du 11 septembre, citant en cela le... FBI lui-même ! Rex Tomb, son responsable chargé de la publication de la liste des dix criminels les plus recherchés, déclare en effet : "La raison pour laquelle le 11 septembre n’est pas mentionné dans l’avis de recherche de Ousama Ben Laden est que, à ce jour, le FBI n’a pas de preuves tangibles de son implication dans ces attentats. Formellement, Ben Laden n’est accusé de rien par rapport au 11 septembre. Le travail du FBI est de réunir des informations et des preuves. (...) Dans le cas du 11 septembre, il n’a été accusé de rien car le FBI n’a pas de preuves attestant son implication dans les attentats de 9/11." Vous pouvez consulter la fiche officielle du FBI sur ben Laden et ainsi constater qu'effectivement, aucune mention n'y est faite du 11 septembre. Etonnant, non ? Laissons la conclusion de cet article à Jean-Pierre Chevènement, en citant à nouveau sa préface : "Le livre de Jürgen Elsässer est fort instructif sur le rôle des services spéciaux dans la manipulation des conflits (et des opinions publiques droguées aux idéologies identitaires). (...) Saluons son immense travail et la contribution salubre que son livre apporte à un débat démocratique débarrassé des a priori trompeurs qui obscurcissent la compréhension des enjeux et retardent l’heure d’une paix juste". Raté, Jean-Pierre, puisque personne n'en parle !
Mise à jour : Oussama Ben Laden apparaît dans des vidéos récemment diffusées, dialoguant avec deux futurs kamikazes du 11 septembre.
Giuletto Chiesa : "Il n'est plus possible de se taire"
En complément, nous publions un texte récemment écrit par le journaliste et euro-député italien Giuletto Chiesa, qui siège dans le groupe parlementaire Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, et dont l'appartenance à la Conférence Axis for Peace, émanation du Réseau Voltaire, ne suffit pas à balayer d'un revers de manche les pertinentes questions qu'il soulève à propos du 11 septembre.
« A propos du 11 septembre: qui est le comploteur ? Celui qui accepte la version officielle, selon laquelle 19 inadaptés, guidés par un monsieur qui ne sait pratiquement rien de ce qu’ils sont en train de faire, et qui se trouve à une distance de 20 000 Km, dans une grotte afghane, arrivent à réaliser 75 % de leurs objectifs (trois avions sur quatre) en tuant environ 3000 personnes et en semant la panique la plus totale dans la première et unique superpuissance mondiale ? Ou bien, celui qui ne croit pas à une telle fantaisie, ridicule et insoutenable version des faits, et demande, simplement, qu’on lui en donne une version plus crédible, correspondante aux données qui vont désormais s’accumulant depuis cinq ans et ne peuvent plus être démenties ?Bien que le complot soit, selon toute évidence, celui qui est décrit et fourni par l’Administration américaine; bien qu’on ait tous la preuve que le président des Etats-Unis, et son adjoint, sont des menteurs patentés; bien que ceux-ci aient déjà fait mourir (en Irak), en les envoyant combattre sur la base d’une série de mensonges criants, au moins autant d’américains que ceux qui sont morts dans les attentats du 11 septembre (sans compter les morts civils en Afghanistan et en Irak, qui, pour l’occident, ne comptent de fait pour rien); bien que tout ceci soit déjà largement connu, ce sont ceux qui demandent la vérité qui sont qualifiés de «comploteurs» et leurs idées «des théories du complot».Et qui sont les accusateurs ? Tous les plus importants organes d’information du monde. Lesquels, au lieu de faire du journalisme, en soumettant la version officielle aux vérifications normales que requiert toute version officielle, sont devenus des mégaphones propagandistes, attachés de presse du gouvernement étasunien. Depuis cinq ans, une chape de silence lourd comme le plomb est tombée sur l’affaire qui «a changé l’histoire du monde». Rien de moins. On a continué à parler du 11 septembre, comme d’un mantra répété à l’obsession; de ses conséquences, la guerre contre le terrorisme international, on a rempli les pages et les écrans du monde entier. Mais toute question a été tue. Au contraire, les rares individus qui essayaient d’opposer quelque timide objection, en se fondant sur les plus gigantesques incongruités de la version officielle, c’est-à-dire du complot officiel, étaient simplement tournés en dérision, quand ils n’étaient pas traités de fous, déments, ou dangereux alliés de ces terroristes islamiques.Arrivé en ce point, le mainstream de l’information s’est tu, a menti, déformé les faits, intimidé, censuré en s’autocensurant, au point de contraindre à en conclure que s’il y a eu un complot, ça a été celui des grands médias d’information : pour empêcher que le vrai complot, officiel, soit découvert et dénoncé. Une colossale opération de détournement de l’attention a été accomplie et la tromperie est devenu un fait historique d’une puissance granitique telle qu’il ne peut plus être, je ne dis pas démoli, mais même rayé de la moindre ombre de doute.Mais, à cinq années de distance, les fissures se sont élargies dans le mur de silence. Et il n’est plus possible de se taire, pas même aux Etats-Unis où parler équivaut à être taxé de terroristes (en Italie à peine un peu moins). (...) le 23 mai précisément, le premier sondage d’opinion en la matière, effectué aux Etats-Unis par le très autorisé Zogby, pour le compte du groupe de recherche «Vérité sur le 9/11» (celui qui a organisé une grande rencontre qui s’ouvre ces jours ci à Chicago) a permis de découvrir que 45 % des américains trouvent acceptable l’idée de rouvrir l’enquête sur les attaques du 11 septembre, pendant que 42 % pensent qu’il y a eu un complot (cover up), mais que ceux qui l’ont mené, pour cacher la vérité, ce sont les autorités fédérales. Ils sont minoritaires, ceux qui pensent ça, mais ils ne sont plus «marginaux». Peut-être est-ce pour cette raison que quelque chose commence à filtrer, pour empêcher que le petit ruisseau ne devienne un torrent. C’est ainsi que sortent des films mystérieux qu’on gardait secrets, auparavant. Et d’autres choses sortiront, pour hausser des écrans de fumée, et brouiller les pistes. Le meilleur va arriver, il suffit d’être attentifs, et d’ouvrir les yeux. »
Les italiophones peuvent consulter le site de Giuletto Chiesa.

Le blog de ce journaliste: PLUME DE PRESSE