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mardi, décembre 05, 2006

L'idiot du village n'est pas con...

LE 11 SEPTEMBRE ET LE NOUVEAU DOGME REVISIONNISTE : LES COMPLOTS N'EXISTENT PAS (PREMIERE PARTIE)
Encore et toujours, quand on ose s'interroger librement sur les attentats du 11 septembre et que l'on émet quelques doutes sur la véracité de la version officielle, on est immédiatement mis à l'index par la police de la pensée dominante.
Pourtant, on le sait, la version officielle (celle du rapport de la Commission sur le 11 septembre) a été présentée et défendue par des hommes qui ont décidé d'envahir et d'occuper l'Irak, un pays qui ne les menaçait pas, en utilisant les mensonges les plus grossiers, alors même que ces hommes ont des intérêts pécuniaires avérés dans le commerce des armes ou du pétrole.
Ce sont ces hommes qu'il faudrait croire sur parole. Autrement-dit, on nous demande une sorte de suicide intellectuel et de garder nos doutes pour nos conversations privées ou les comptoirs du café du commerce. Mais heureusement, la raison est têtue et le doute est pugnace. On ne se rendra pas à l'évidence le front honteux et la tête basse.
Les complots n'existent pas entend-t-on de toute part. Ou plutôt, ils existent, mais seulement quand les coupables sont musulmans ou noirs et que les victimes sont occidentales et blanches.
Les dirigeants rwandais peuvent bien comploter contre leurs citoyens Tutsi entre 1990 et 1994, mais pas les dirigeants américains. C'est inconcevable. Les blancs ne tuent pas d'autres blancs (au moins depuis la fin de la seconde guerre mondiale).
Il y a bien eu complot le 11 septembre, mais ses auteurs et ses complices ne peuvent être que des musulmans fanatiques qui ne connaissent rien de la démocratie et qui vivent cachés dans des caves. La démocratie ne saurait susciter en son sein des dirigeants capables de telles horreurs et d'une telle haine envers leur propre population.
Puisque les complots n'existent pas dans nos régimes démocratiques (sauf, évidemment, quand ils sont l'œuvre d'ennemis étrangers biens identifiés), et ne peuvent être que les sombres élucubrations d'esprits tourmentés qui voient le mal partout, on est bien forcé de convenir des vérités suivantes :
il n'y a pas eu de complot pour assassiner Kennedy (la Commission Warren à eu raison de conclure à l'acte isolé d'un homme qui n'a, malheureusement, pas eu le temps de parler, puisqu'il a lui-même été assassiné. Il n'y a rien de choquant à ce que l'un des principaux membres de la Commission fut Allen Dulles, l'un des ennemis personnels de Kennedy qui l'avait limogé de la présidence de la CIA !) ;
la CIA (l'organe d'un régime démocratique) n'est jamais intervenue dans aucun pays pour renverser le pouvoir en place dans les cinquante dernières années, ni en Amérique latine, ni au Moyen-Orient (la baie des Cochons, le coup d'Etat contre Allende, l'invasion de Grenade en 1983, l'invasion de Panama en 1989, l'armement des Contras pour renverser le gouvernement Sandiniste au Nicaragua et le scandale de l'Iran-Gate, les interventions militaires au Salvador et au Honduras dans les années 80 et 90, cela ne vous dit rien ? !).
Le Président des Etats-Unis Eisenhower n'a jamais mis en garde les Américains contre les dangers d'une mainmise du complexe militaro-industriel sur la politique américaine ? (Voir son discours d'adieu du 17 janvier 1961). Le procureur Jim Garrison, à l'issue de son enquête sur l'assassinat de Kennedy, n'a pas déclaré être terrifié par sa découverte que la CIA et le Pentagone dirigaient, de fait, les USA ? ('In a very real and terrifying sense, our Government is the CIA and The Pentagon, with Congress reduced to a debating society'. Octobre 1967).
l'Irak n'a pas été envahi par l'armée américaine sous de faux prétextes (les armes de destructions massives ont été trouvées et les liens entre Saddam Hussein et le 11 septembre sont établis) ; l'administration Bush n'a jamais eu l'intention d'envahir et d'occuper ce pays avant les attentats ; cette administration n'est pas en train de privatiser l'industrie irakienne à son profit et de payer les frais de guerre avec le pétrole irakien ("Privatization in Disguise", by Naomi Klein, in The Nation, LIEN) ;
les USA n'ont pas espionné les membres des Nations Unies au moment de la discussion des résolutions préparant la seconde guerre du Golfe (un pays démocratique ne s'abaisse jamais à de telle pratiques)("US dirty tricks to win vote on Iraq war. Secret document details American plan to bug phones and emails of key Security Council members", Martin Bright, Ed Vulliamy and Peter Beaumont, in The Observer, Sunday March 2, 2003, LA DEMOCRATIE DU PLUS FORT).
Mais si les complots existent bel et bien, et que des régimes démocratiques peuvent les organiser ou les appuyer ici ou là quand il y va de leur intérêt ou de celui de leurs dirigeants (le plus souvent, il est vrai, ces complots se font au détriment de populations étrangères), cela ne signifie évidemment pas que l'administration Bush soit auteur ou complice des attentats du 11 septembre.
Cela nous invite seulement à ne pas accepter, sans broncher, une vérité officielle qui comporte de nombreuses zones d'ombre et qui ne résiste pas longtemps à un examen critique élémentaire.
La suite la semaine prochaine : SECONDE PARTIE : Cinq exemples significatifs illustrant l'importance de questionner la version officielle sur le 11 septembre.
Merci à guillaume pour cet article au combien intelligent !! BRAVO
Guillaume de Rouville