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vendredi, juillet 04, 2008

De la théorie du complot et de la géo-ingénierie militaire









Dans un rapport du Parlement européen du 14 janvier 1999 sur l’environnement, la sécurité et la politique étrangère, émis par la Commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense, on peut lire à plusieurs reprises des énoncés concernant le projet HAARP pour le moins détonants. Aujourd’hui, en 2008, il est devenu patent pour quiconque lève les yeux au ciel, que le climat global connaît des dérèglements majeurs, incompréhensibles et hautement préjudiciables à la vie sur Terre pour les Terriens. Or, il suffit d’évoquer HAARP, entre autres, pour être aussitôt accusé de « théoricien du complot » ou, pire, de « révisionniste ». En ce cas, le Parlement européen, dès 1999, devrait également être qualifié comme tel.

Ce rapport, après avoir énuméré les changements géostratégiques majeurs survenus depuis la fin de la Guerre Froide, ainsi que les diverses recommandations, tant au niveau militaire que civil, émises par diverses organisations nationales et internationales concernant l’urgence d’unir les forces en présence en vue de prévenir les désastres écologiques en cours, en vient assez rapidement au projet HAARP :

« T. considérant que la recherche militaire porte actuellement sur la manipulation de l’environnement à des fins militaires, et ce en dépit des conventions existantes ; c’est le cas, par exemple, du système HAARP basé en Alaska. »

« Porte actuellement ». En clair, cela signifie que dès 1999, il y a donc pratiquement dix ans, un organe transnational comme la Commission européenne savait que les militaires américains menaient des recherches sur la manipulation du climat. Pourtant, les responsables de la communication de HAARP ont toujours clamé qu’il ne s’agissait là que de recherches scientifiques, à des fins de détection de ressources minières et de communication. »






Plus loin, on peut lire que le rapport

« 27. considère que le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project), en raison de son impact général sur l’environnement, pose des problèmes globaux et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organe international indépendant avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d’essais ; déplore que le gouvernement des États-Unis ait à maintes reprises refusé d’envoyer un représentant pour apporter un témoignage sur les risques que comporte pour l’environnement et la population le projet HAARP financé actuellement en Alaska, durant l’audition publique ou à l’occasion d’une réunion subséquente de sa commission compétente ;

28. demande à l’organe chargé de l’évaluation des choix scientifiques et technologiques (STOA) d’accepter d’examiner les preuves scientifiques et techniques fournies par tous les résultats existants de la recherche sur le programme HAARP aux fins d’évaluer la nature et l’ampleur exactes du danger que HAARP représente pour l’environnement local et global et pour la santé publique en général ;

29. invite la Commission à examiner les incidences sur l’environnement et la santé publique du programme HAARP pour l’Antarctique, en coopération avec les gouvernements de Suède, de Finlande, de Norvège et de la Fédération de Russie, et à faire apport au Parlement sur le résultat de ses investigations. »

« Implications juridiques, écologiques et éthiques », « risques », « la nature et l’ampleur exactes du danger que HAARP représente pour l’environnement local et global et pour la santé publique en général », « incidences sur l’environnement et la santé publique ». Les mots sont lâchés. S’agit-il d’un complot de l’UE visant à discréditer HAARP et, de manière générale, les recherches secrètes menées par les forces armées américaines visant à s’approprier le contrôle du climat sur la Terre ? Pour écrire et publier ce rapport, les rapporteurs de cette commission se sont-ils basés sur des rumeurs colportées par les fameux « théoriciens du complot » ? On peut penser qu’il ne s’agit pas là de mots écrits au hasard, car les dangers évoqués sont globaux, tant au niveau environnemental que pour les populations. Rappelons que nous sommes en 1999. Rappelons que les porte-parole de HAARP et de cette famille de technologies ont toujours soutenu qu’il n’y avait là que recherches scientifiques, HAARP étant un laboratoire grandeur nature, pour expérimenter des travaux de recherche fondamentales, notamment en matière de détection de gisements de ressources naturelles dans les grands fonds et de communication tant civile que militaire utilisant la ionosphère comme vecteur. Dans le même rapport, au paragraphe suivant, le « complot » franchit un pas supplémentaire :

« 30. demande en particulier que soit établi un accord international visant à interdire au niveau global tout projet de recherche et de développement, tant militaire que civil, qui cherche à appliquer la connaissance des processus du fonctionnement du cerveau humain dans les domaines chimique, électrique, des ondes sonores ou autres au développement d’armes, ce qui pourrait ouvrir la porte à toute forme de manipulation de l’homme ; un tel accord devrait également interdire toute possibilité d’utilisation réelle ou potentielle de tels systèmes. »




Est-ce à dire que des personnes, au sein ou à l’extérieur de la Communauté européenne ont eu vent, d’une manière ou d’une autre, de recherches concrètes dans ces domaines ? Nous y voilà, au cœur de la « théorie du complot ». Des recherches seraient menées, pire, des essais auraient été, ou seraient en passe d’être effectués, en vue de contrôler à distance, de manipuler, par l’utilisation de procédés chimiques, électriques, sonores ou autres ? En 1999 ? Ce qui est remarquable dans ce rapport, c’est qu’il est question, en majeure partie, du Traité de non-prolifération des armes nucléaires, et que ce qui concerne ces aspects « nouveaux » d’« armes non létales » y sont distribués de manière presque aléatoire. Mais peut-on, quoi qu’il en soit, taxer ces fonctionnaires de l’UE, dans un rapport officiel, d’amateurisme, peut-on les accuser de comploter dans leur coin, d’émettre des hypothèses non fondées, d’imaginer des doctrines qui n’auraient d’existence que dans leurs cerveaux malades ?

Ce caractère de distribution apparemment aléatoire des faits concernant les technologies électromagnétiques militaires au sein de ce rapport se poursuit au chapitre des Motifs. Ainsi, les rapporteurs, après avoir exposé les dangers absolus que font peser sur les populations le dérèglement climatique, après avoir rappelé les nombreuses rencontres internationales autour des thèmes des ressources en eau et du changement climatique, en viennent à énumérer les types d’armes et les impacts environnementaux des forces armées en temps de guerre et en temps de paix. Au chapitre des armes non létales, page 16, au milieu des armes acoustiques à infrasons, de la mousse paralysante et de certains produits chimiques :

« Les rayonnements électromagnétiques peuvent être utilisés pour
neutraliser les systèmes de données, de navigation et de communication. »

Plus loin,

« Durant la guerre du Golfe, les États-Unis ont utilisé des armes à fréquence radio pour neutraliser le système d’approvisionnement en énergie de l’Irak (15), alors que l’on ignorait tout de leurs effets antipersonnel. »

Toutes ces affirmations (puisque nous ne sommes plus là dans une série d’hypothèses) sont sourcées et vérifiables. Quid d’un quelconque complot ?

Enfin, à la page 21 de ce même rapport, on entre dans le vif du sujet, avec un paragraphe consacré à HAARP, intitulé « HAARP - Un système d’armement modifiant le climat ». C’est à n’y plus rien comprendre ! Dès 1999, la Communauté européenne paraît bien assurée qu’il s’agit là non pas d’un laboratoire grandeur nature qui devra apporter des progrès notables à l’humanité, mais bel et bien d’un système d’armement modifiant le climat ! Voyons la suite :

Une énumération des applications de ces technologies, « clairement militaires », selon le rapport, et de l’histoire de leur champ d’expérimentation, à savoir la ionosphère constituant le bouclier électromagnétique de la Terre. En vrac :


réchauffer des parties de l’ionosphère ;

ce qui crée des trous dans l’ionosphère et des "lentilles" artificielles ;

contrôler des énergies gigantesques ;

cette technique peut avoir des conséquences terribles ;

HAARP permet d’envoyer à un endroit déterminé des millions de fois plus d’énergie que tout autre émetteur traditionnel ;

améliore la communication avec les sous-marins ;

permet de manipuler les conditions météorologiques mondiales ;

perturber les communications est également possible ;

bloquer la communication globale tout en conservant ses propres possibilités de communications ;

radiographie de la terre sur une profondeur de plusieurs kilomètres (tomographie terrestre pénétrante) ;

le radar transhorizon qui identifie des objets à grande distance au-delà de la ligne d’horizon ;

depuis les années 50, les États-Unis procèdent à des explosions nucléaires dans les ceintures de Van Allen(27) afin d’examiner les effets des impulsions électromagnétiques qu’elles déclenchent sur les communications radio et le fonctionnement des équipements radars ;

les trous dans l’ionosphère causés par les ondes radio puissantes qui y sont envoyées constituent un autre effet très grave d’HAARP ;

HAARP est lié à la recherche spatiale intensive menée depuis cinquante ans à des fins clairement militaires, par exemple en tant qu’élément de la "guerre des étoiles" en vue du contrôle de la haute atmosphère et des communications ;

HAARP constitue un problème global ( !)

Voilà le cœur du sujet. Même si les Américains ont refusé systématiquement de se rendre à toutes les auditions organisées autour de HAARP, les données dont nous disposions en 1999 semblent assez claires, précises et sourcées pour figurer dans un rapport officiel de l’UE.

Aujourd’hui, que font les militaires de HAARP, et de ce réseau gigantesque installé sur toute la planète ? Ont-ils sagement renoncé à toute velléité de contrôle global du climat, des ressources, le tout agrémenté du contrôle des populations avec les mêmes technologies ? Quel est l’état « réel » de notre ionosphère, après les multitudes d’explosions, de bombardements que celle-ci a subis ? Sachant qu’ils investissent des centaines de millions de dollars depuis les années 50, est-il raisonnable d’imaginer un seul instant qu’ils ne s’en servent pas ?

La suite du chapitre « Motifs » de ce rapport consiste en une série de recommandations, dans le sens d’une coopération accrue des militaires à la réparation des sites endommagés du fait des activités militaires, des dangers généraux que font courir à l’environnement les armes, missiles et stratégies militaires et à la proposition de la création de « soldats de l’environnement » ; tout ceci paraît bien faible et présente peu d’espoir d’être un jour réalisé, au vu des données dont nous disposions à l’époque concernant HAARP et le secret entourant ces technologies, d’autant que les États-Unis d’Amérique possèdent l’armée la plus puissante au monde.

Enfin, au chapitre des propositions de résolution, le rapport

« 11. considère que le système militaire américain de manipulation ionosphérique, HAARP, lequel est basé en Alaska et ne représente qu’une partie du développement et de l’usage d’armes électromagnétiques à des fins de sécurité tant extérieure qu’intérieure, constitue un exemple d’une nouvelle menace militaire particulièrement grave pour l’environnement et la santé humaine au niveau planétaire, sachant que ce système tente de pénétrer dans la partie hautement sensible et énergétique de la biosphère à des fins militaires, alors que toutes ses conséquences ne sont pas connues ; invite la Commission, le Conseil et les États membres à exercer des
pressions sur le gouvernement des États-Unis, de la Russie et de tous les autres États engagés dans de telles activités pour qu’ils mettent un terme à ces dernières et qu’un accord global soit établi contre de telles armes ;

12. demande en particulier que soit établi un accord international visant à interdire au niveau global tout projet de recherche et de développement, tant militaire que civil, qui cherche à appliquer la connaissance des processus du fonctionnement du cerveau humain dans les domaines chimique, électrique, des ondes sonores ou autres au développement d’armes, ce qui pourrait ouvrir la porte à toute forme de manipulation de l’homme ; un tel accord devrait également interdire toute possibilité d’utilisation réelle ou potentielle de tels systèmes. »

On ne peut être plus clair ! L’on sait d’autre part que les Etats-Unis n’ont absolument pas tenu compte de ces recommandations, les agissements des militaires échappant le plus souvent à toute législation et à tout contrôle.

Nous sommes en 2008, soit un peu plus de huit ans après que ce rapport fut publié. En tant que Terriens, préoccupés par les conditions d’existence à venir sur la planète Terre, nous sommes en droit de nous poser des questions et, le cas échéant, de mener les actions qui s’imposent.

Les forces armées américaines se sont-elles servies, et se servent-elles au quotidien, de ces technologies de modification et de contrôle climatique ? Pire, ont-elles mis en œuvre des stratégies de contrôle des populations, par l’utilisation d’ondes sonores et/ou électromagnétiques ?

Au vu de ce qui précède, et qui ne constitue probablement que l’une parmi les nombreuses tentatives d’enrayer ce processus fou qui consiste à dégrader le bouclier électromagnétique terrestre en vue de s’approprier le contrôle global du climat, en clair « scier la branche sur laquelle nous sommes assis », je réponds par l’affirmative :

Oui, les militaires, depuis un peu plus de cinquante ans, mènent des recherches en ce sens.

Oui, ils ont franchi le pas, et bombardent régulièrement, si ce n’est de manière permanente, notre seule protection contre les rayonnements cosmiques, la ionosphère.

Oui, nous devons tenter, par tous les moyens à notre disposition, de stopper ces agissements dignes du plus mauvais scénario de science-fiction.

Il n’y a plus aucun doute désormais. Et s’il y a jamais eu une « théorie du complot », celle-ci a été inventée et mise au point par ceux qui refusent tout contrôle et échappent à toute législation, qui maintiennent dans le secret le plus opaque leurs agissements, et qui prônent aujourd’hui ouvertement la « dépopulation ».

Source : rapport du 14 janvier 1999 sur l’environnement, la sécurité et la politique étrangère, émis par la Commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense de l’Union européenne, consultable en ligne à l’adresse suivante :
http://minilien.com/ ?1iHhXxuZJR

Version PDF :
http://minilien.com/ ?B2W4rOZ7uW

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