URUK VIDEOMACHINE NEWS

retrouvez ici les dernières vidéos du moment:

Rechercher dans ce blog

mercredi, février 14, 2007

Ben Laden - LES RATES D'UNE TRAQUE

J'ai extrait ces quelques paragraphes du film diffusé par la chaîne planète:
"Nous avons rendez-vous avec un proche conseiller du président (afghan) Hamid Karzaï et il accepte de nous recevoir à condition de ne pas montrer son visage. Pendant 4 ans cet homme a participé aux réunions avec les américains consacrées à la traque d'Oussama Ben Laden. D'après lui l'administration Bush elle même ne souhaite pas capturer le chef d'al kaida."
Citation des propos de ce conseiller:
"Il y a des relations très historiques, si vous voulez, entre ben laden et les américains car ce sont les américains qui "organisaient" oussama ben laden".
Question qui lui est posée:
"Est-ce vous savez si les services secrets américains peuvent avoir des relations avec des proches d'oussama ben laden?
Réponse de sa part:
"Quand les hélicoptères américains vont donner des fusils,..les besoins de forces afghans..., les mêmes hélicoptères donnent la même chose aux talibans, cela montre qu'il y a des relations très étroites entre les conseillers talibans et les américains d'une manière ou d'une autre."
Question qui lui est posée:
"Est-ce que les combattants talibans ont des liens avec al kaida?
Réponse de sa part:
"Bien sur il y a une coordination très forte entre les combattants talibans, al kaida et quelques départements de services pakistanais"
Outre le fait que les américains ne souhaitent pas capturer Ben Laden (ça je le savais déjà) cette interview comporte une autre information essentielle que j'ignorais, c'est qu'en même que les américains donnent des armes à l’armée nationale afghane, ils en donnent aussi aux adversaires de celle-ci : les talibans!
Voir également:
http://oumma.com/spip.php?article2286 "A deux reprises, les Américains auraient empêché la capture d’Oussama Ben Laden en Afghanistan
Par Ian Hamel
lundi 18 décembre 2006 Deux journalistes français, Eric de Lavarene et Emmanuel Razavi, fins connaisseurs de l’Afghanistan, ont terminé un reportage de 52 minutes intitulé « Ben Laden, les ratés d’une traque », qui devrait être diffusé dès janvier sur une chaîne francophone. Ils racontent qu’à deux reprises, en 2003 et 2004, des soldats français en poste en Afghanistan ont eu la possibilité d’intercepter le chef d’Al-Qaïda, et même de l’abattre. Chaque fois, les Américains les en ont empêché. Ces révélations rejoignent celles de deux Américains membres des Forces spéciales, dont l’ouvrage en français, « Sur les traces d’Al-Qaïda » (1), paru fin 2004, est curieusement passé inaperçu.
Fin 2003, dans le Sud de l’Afghanistan, près de la frontière pakistanaise, des soldats français du Commandement des opérations spéciales (COS) repèrent un petit groupe de combattants ennemis grâce à leurs jumelles de visée nocturne. Et parmi eux, Oussama Ben Laden. L’homme le plus recherché de la planète est à moins de 400 mètres. Il ne se doute de rien, c’est la nuit, le commando tricolore est enterré. Un soldat tient le géant saoudien (il mesure plus d’1,90 mètre) dans son viseur. « J’ai Ben Laden », lâche même le militaire. Seulement voilà, en Afghanistan, les Français sont sous les ordres des Etats-Unis. Depuis l’Etat-major américain de Bagrham, le COS reçoit, au bout d’un très long moment, l’ordre de laisser partir le fondateur d’Al-Qaïda…
Quelques mois plus tard en 2004, le même scénario se reproduit. Y a t il eu par deux fois des ratés dans la chaîne de commandement ? Ou faut-il émettre une hypothèse plus invraisemblable : malgré toutes les déclarations de Georges Bush depuis le 11 septembre 2001, l’Amérique ne souhaite pas capturer l’ennemi public numéro 1. « Les militaires français ont eu 9 morts en Afghanistan. Profondément choqués par l’attitude des Américains, ils ont commencé à nous parler. Nous avons enregistré leurs déclarations », raconte Emmanuel Razavi, de l’agence Hamsa Press, installée à Dijon, l’un des auteurs du reportage télévisé.
Avec Eric de Lavarène, correspondant de plusieurs médias francophones en Afghanistan et au Pakistan (« Libération », France Info), ils ont réalisé un reportage de 52 minutes, intitulé « Ben Laden, les ratés d’une traque », qui sera diffusé en janvier prochain sur une chaîne francophone, peut-être Arte. La télévision suisse est également intéressée. Le film ne spécule pas sur les motifs de l’Etat-major américain, il ne se livre pas à de la politique-fiction. Non, il se contente de raconter, de tendre le micro à de nombreux acteurs en Afghanistan et au Pakistan. Les multiples révélations, que ce soit du représentant de la Banque Mondiale à Kaboul, d’un conseiller du président Hamid Karzaï, ou de Haji Zaher, général de la police afghane, laissent pour le moins songeur.
On y apprend qu’à Tora Bora, loin de vouloir capturer Oussama Ben Laden, on lui aurait tranquillement permis de s’enfuir … avec 70 de ses hommes. « On lui a laissé la voie libre », raconte l’un des trois commandants afghans présents à Tora Bora. AUJOURD’HUI, LORSQUE LES AMÉRICAINS LIVRENT DES ARMES À L’ARMÉE NATIONALE AFGHANE, DANS LE MÊME TEMPS, ILS OFFRENT LA MÊME QUANTITÉ DE MUNITIONS AUX… TALIBANS.
" L’administration américaine ne souhaite pas arrêter Ben Laden », déclare distinctement un proche du Président afghan.
A quel incroyable jeu de dupes assistons-nous ? « Non seulement les Talibans peuvent à présent compter sur 15 à 20 000 combattants, et contrôlent, de fait, plusieurs provinces, mais Al-Qaïda est revenu en Afghanistan. C’est cette organisation terroriste qui se livre à des attentats-suicides. Attentats qui n’existaient pas jusqu’alors dans ce pays », constate Emmanuel Razavi. « Ben Laden, les ratés d’une traque » corrobore parfaitement le livre écrit par deux militaires américains membres des Forces spéciales, Alan H. et Adam R. « ALORS QUE LA CIA AVAIT UN SATELLITE POSITIONNÉ AU-DESSUS DE LA TÊTE DU MOLLAH OMAR ET DES BIDULES QUI PERMETTAIENT DE MESURER LE MOINDRE POIL DE SA BARBE, AUCUNE DES ARMÉES DE LA COALITION NE VOULAIT LUI COURIR APRÈS, C’ÉTAIT INCROYABLE », RACONTENT-ILS DANS LE LIVRE « SUR LES TRACES D’AL-QAÏDA », PARU FIN 2004 EN FRANCE.
Les deux soldats, qui n’ont pu dénicher d’éditeurs aux Etats-Unis, racontent avec force de détails les invraisemblables “cafouillages“ de l’armée américaine. Ainsi, lorsque les Forces spéciales parviennent à capturer le numéro 1 militaire des Talibans, Mullah Akhtar Osmani, quinze jours plus tard, le prisonnier réussit à s’enfuir. QUAND CES MILITAIRES D’ÉLITE DÉCOUVRENT OÙ SE TERRE LE MOLLAH OMAR, LEURS SUPÉRIEURS RÉPONDENT QUE CE N’EST PAS LE MOMENT, QU’IL N’Y A PAS D’HÉLICOPTÈRE DISPONIBLE, OU PAS DE CARBURANT… « PÉNURIE D’HÉLICOPTÈRES », ME RÉPONDIT-ON. OR LA BASE AÉRIENNE ÉTAIT COUVERTE D’HÉLICOPTÈRES CHINOOK CH-47, MH-53J PAVE LOW III DERNIER CRI, ET AUTRES. Les équipages d’hélicoptères avec lesquels je discutai me confirmèrent que leurs engins fonctionnaient bien, et qu’eux aussi attendaient qu’il y ait un peu d’action », raconte l’un des membres des Forces spéciales américaines en Afghanistan. Le livre se termine ainsi : « Nous sommes tous coupables, nous qui restons avachis devant la télé à gober les sornettes que nous racontent nos dirigeants »…
Notes :
(1) « Sur les traces d’Al-Qaïda, témoignages des Forces spéciales », Capitaine Alan H. et Sergent Chef Adam R. Alban Editions, 226 pages."
Un Rappel qui n'est pas inutile: Pendant qu'elle protège des terroristes et qu'elle leur fournit des armes, l'administration Bush fait aussi voter des budgets militaires colossaux destinés à la lutte contre le terrorisme:
http://fr.news.yahoo.com/06022007/342/l … remir.html
"Le budget 2008 proposé par le Président Bush fait frémir le Congrès
Les plus importantes dépenses militaires en un demi-siècle : c'est ce que prévoit le président américain dans le cadre du budget 2008
Projet que George W. Bush a présenté lundi à un Congrès extrêmement sceptique. La Maison Blanche demande plus de 500 milliards d'euros pour financer la guerre en Irak et ses autres campagnes. Selon le président démocrate de la commission sénatoriale du budget, Kent Conrad, "la proposition du Président Bush, si elle est adoptée en l'état, plongerait les Etats-Unis dans un véritable gouffre financier". Pour financer le budget militaire, George Walker Bush prévoit d'importantes coupes dans les dépenses domestiques. Depuis le début de la "guerre contre le terrorisme", en 2001, le budget du Pentagone a augmenté de 62%. Le budget 2008 devrait dépasser les 1700 milliards d'euros. Si les démocrates, qui dominent le Congrès, s'opposent à une telle dépense, ils ne disposent pas de la majorité nécessaire pour contrer la Maison Blanche."
Tout ceci fait bien évidemment partie d'un plan consistant à fabriquer et à se servir du terrorisme afin de satisfaire des objectifs géopolitiques et économiques et dont la première étape a été les attaques terroristes orchestrées du 11 septembre 2001, voir pour rappel également :
http://library.flawlesslogic.com/iraq_fr.htm
Extraits:
"La cabale des fanatiques de la guerre conseillant la Maison Blanche a secrètement planifié une «transformation» de la politique de défense depuis plusieurs années, appelant à la guerre contre l'Irak et à d'énormes augmentations des dépenses militaires. Un «événement catalyseur -- comme un nouveau Pearl Harbor» -- était considéré comme nécessaire pour parvenir à cela."
"Les milliards de dollars pour des dépenses additionnelles pour la défense ne sont que la première étape d'un plan à long terme de ce groupe pour transformer la force militaire US en une armée mondiale imposant une Pax americana terroriste et sanglante dans le monde.
Une organisation néo-conservatrice basée à Washington connue sous le nom de Projet pour le Nouveau Siècle Américain (Project for the New American Century -- PNAC), financée par trois fondations étroitement liées au pétrole du Golfe Persique et aux armes et aux industries de la défense, a préparé le plan de guerre pour la domination mondiale US par la puissance militaire.
Un des documents de l'organisation prouve clairement que Bush et ses principaux conseillers avaient déjà planifié une attaque contre l'Irak avant qu'il ait pris le pouvoir en janvier 2001."
«Le processus de transformation», dit le plan, «sera probablement long, sauf [si survient] un certain événement catastrophique et catalysant -- comme un nouveau Pearl Harbor»
Cette dernière phrase comme le texte qui l'inclut on été écrits en septembre 2000, un an avant les attentats.